La Nature du Poème Relaxant
Dans un joyau de verdure, je déambule…
A la lisière de la lumière, la chênaie étend ses branches…
A la lisière de la clairière, soupire le poète…Les muses enjouées frôlent la feuillée, s’épanchent…chuchotent des silences…Les stress, le rationnel déboussolés capitulent…prennent la poudre d’escampette…La poésie répand la délivrance…
A la lisière de la lumière, dans la quiétude exquise des heures tardives du solstice, mon souffle rasséréné se déplisse (j’agrandis mon inspiration, j’agrandis mon expiration, bouche ouverte, plusieurs fois)…Le bosquet m’enlace…me délasse…les sensations de répit s’épanouissent.
A la lisière de la lumière, mon visage sourit…mon corps entier paresse… ma vie s’adoucit (grandes respirations)…
A l’orée du bois, l’amour vibre dans chaque souffle, donne du sens à la vie…L’effleurement des rayons couchants répare mon âme…me charme…je me sens bien…je fais ce que je veux.Lèvres closes ( langue pointée vers le haut du palais) j’inspire l’enchantement de la pause et la répand dans mes cellules en grandes expirations vitales..
Je ramène la lumière, je ramène le regard de la poésie dans ma réalité…Bon retour !
« Comme un fruit dans l’ombre, mon destin s’est formé dans l’épaisseur des bois. J’ai grandi recouvert d’une chaleur sauvage, et le vent qui rompit le tissu de l’ombrage me découvrit le ciel pour la première fois»
Maurice de Guérin