Céréales d’or – Terres occitanes

Confortablement installé(e), je ferme les yeux, respire, me détends et me projette dans cet ailleurs reposant.

Ambiance

L’air est immobile transparent, la tige de blé fragile, et pourtant, en moissons d’été, la boucle se perpétue.

Les champs de blés s’étirent à perte de vue…à perte de vue. La mer de céréales blonde ondule de collines en collines tandis que les grillons cachés stridulent l’âme câline.

Tissage du lien vital (nature-souffle-corps-poésie)

Notre souffle reprend… de l’ampleur (j’agrandis mon inspiration…j agrandis mon expiration, bouche ouverte, plusieurs fois).

Le temps se détend, effiloche les peurs.

La tête se pose…La tête se pose (un ton plus bas)… Le bleu azur tutoie l’immensité dorée.

Tout est à sa place…En paix…Le stress s’efface…Bouche bée (grande respiration libre).

Le temps se détend

Le corps se dépose (grande respiration libre)…Le corps se dépose (un ton plus bas).

Les champs de blés s’étirent à perte de vue.

Multitudes de pailles verticales s’élancent vers le ciel, propulsent leur épi idéal, en aubade au soleil.

Les graines en pleine maturité rassurent. Les ancestrales craintes de manquer s’épurent (grande expiration bouche ouverte). Notre souffle reprend (grandes respirations).

Le temps se détend …

Champ Libre

L’esprit se repose…L’esprit se repose (grande respiration)…L’âme qui se croyait prisonnière, se projette et espère dans une blonde homothétie…Je me sens bien…Je fais ce que je veux.

Réalité augmentée-Fixation vitale

L’air est immobile transparent, la tige de blé fragile, et pourtant, en moissons d’été la boucle se perpétue.

Les champs de blés s’étirent à perte de vue…à perte de vue…à perte de vue.

Les sensations s’agrandissent : visuelles, olfactives, auditives, kinesthésiques, gustatives. Je les fixe en les inspirant, lèvres closes, langue pointée vers le haut du palais et les répands dans la tête…la gorge…le cœur… le ventre.

Retour

L’âme ensoleillée, je ramène progressivement mes ressentis de gaîté dans ma réalité…Impulsion du retour, de bas en haut : les orteils pianotent, le corps se ravigote, j’inspire…bâille sans mettre la main devant la bouche… reviens en pleine forme et ouvre mes yeux au monde extérieur. Bon retour !

« La vraie sagesse de la vie consiste à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire »

Pearl Buck

You may also like

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *