Rêve de Norvège
Iles Lofoten – Série Rêve
Confortablement installé(e), je ferme les yeux, respire, me détends et me projette dans cet ailleurs reposant.
Ambiance
Aux confins de l’Europe, aux confins du Nord, une subtile lumière enveloppe la Terre. Les silhouettes abruptes des Iles Lofoten s’esquissent dans ce sentiment d’éternité argentée, si particulier au solstice d’été…L’infinie beauté des fjords, la majesté des falaises de granit noir, la pureté de l’eau, les plages de sable blanc content la magie de la mythique Hyperborée.
Tissage du lien vital (nature-souffle-corps-détente-poésie)
A la proue du ferry, qui fuse sur l’idyllique Reinefjord, le vent arctique picote mon visage, rehausse ma respiration…Mon inspiration se déplisse (j’agrandis mon inspiration)…mon expiration se déplisse (j’agrandis mon expiration, bouche ouverte, plusieurs fois)… les anxiétés agitées se désagrègent…Rêve de Norvège…
Sous les hautes latitudes, le printemps en myriades de petites fleurs intenses lambine…en plein juin… Des narines naissent, respirent dans mes reins (grandes respirations, l’attention portée sur les reins)…mon dos étonné s’allège…de béatitude, mes épaules se dandinent…Rêve de Norvège…
Le long des plages de sable blanc, aux eaux turquoises ou émeraudes, la nature pleine d’enthousiasme allaite la nouvelle génération intrépide (grandes respirations, l’attention portée sur la poitrine et le ventre))…Mon cœur s’épanche… Rêve de Norvège…
Champ Libre
Dans la lumière éternelle, le clapotis des vagues claires…sur les pilotis des cabanes de pêcheurs rouges, les fameux « robuers »…mon âme jubile…Je me sens bien…Je fais ce que je veux.
Réalité augmentée-Fixation vitale
Lèvres closes, langue pointée vers le haut du palais, j’inspire le nuancier des sensations vitales dans mes cellules, je les fixe et les répands dans tout mon organisme, à l’expiration, plusieurs fois.
Retour
Je ramène la lumière, je ramène le mystère dans ma réalité…Je stimule mes extrémités, orteils, doigts…mobilise tout mon corps tout entier…j’inspire…bâille sans mettre la main devant la bouche…reviens en pleine forme et ouvre mes yeux au monde extérieur. Bon retour !..
« C’est que les vents tombant des grands monts de Norvège t’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;»
Ophélie, Arthur Rimbaud